Les paroles de Louis XX

 

 

 

  • A propos de sa mission de dépositaire de l'institution monarchique (Le Figaro 17 décembre 1996)

    ''Ainsi, et c'était déjà la position de mon père, nous n'avons à revendiquer ou à prétendre à quoi que ce soit. Nous sommes, c'est tout, et à ce titre nous assumons pleinement notre héritage. Actuellement, c'est un rôle essentiellement historique, de témoignage, de transmission. La grandeur n'est pas en moi mais dans l'héritage moral qui m'échoit. Cela m'impose des devoirs, mais dans la vie, il y a des choses plus lourdes à porter. Que je doive assumer mon rôle de chef de la Maison de Bourbon, cela n'a rien à voir avec ma jeunesse".

     

 

  • A propos de la tradition monarchique (Le Figaro 17 décembre 1996)

    "Je crois normal qu'en France il y ait encore de nombreux fidèles au souvenir de ma famille. Notre dynastie a régné durant dix siècles et a été pour une grande part l'artisan de la grandeur de la France. C'est un fait que nul ne peut nier. C'est pour cela que je témoigne chaque fois que c'est nécessaire, comme auparavant mon père l'avait fait. Je suis infiniment reconnaissant à ceux qui maintiennent cette tradition car je sais que ce n'est pas toujours facile. Je dois demeurer, moi-même, fidèle à cette mémoire qui appartient à tous. Je crois que c'est là ce chacun attend de moi."

 

 

  • A propos de la souveraineté (Allocution prononcée par Monseigneur le Prince Louis au cours d'un dîner débat organisé par l'Institut de la Maison de Bourbon, le 24 septembre 1999, à Paris)

''Le Souverain est celui qui exerce le pouvoir suprême, la souveraineté. Telle est bien la fonction sociale la plus haute et aucun État ne peut se passer d'un souverain. Le choix que l'on en fait décide de ce que sera le corps social et donne son sens à l'État. Les rois de France, mes aïeux, ont très tôt fixé leur doctrine : le roi, souverain béni par l'onction du sacre, selon une belle formule définie par les juristes "est empereur en son royaume". Durant des siècles, pour concrétiser cette idée, ils ont dû lutter à la fois contre les dangers de l'étranger toujours prêt à vouloir imposer ses règles à la souveraineté nationale et contre les périls intérieurs de ceux qui voulaient limiter la souveraineté du roi pour mieux dicter leur loi. Entre ces deux écueils, la France s'est bâtie et a prospéré.''

 

 

  • INTERVIEW DE MONSEIGNEUR LE PRINCE LOUIS DE BOURBON, DUC D'ANJOU

    Le Prince dirige actuellement le secteur international de la Banque Occidentale de Réescompte, banque qui appartient à son beau-père. Le 18 avril dernier, il a accordé une interview à la revue espagnole " Tiempo ". Extraits :

    Après votre mariage, pensez-vous continuer à maintenir votre activité dynastique en France en tant que duc d'Anjou ?

    Bien entendu, je continuerai à poursuivre ma tâche de la même manière que les années précédentes. Le fait est, qu'à cause de mon mariage, de mon voyage de noces et de mon actuelle résidence, j'ai pris un temps de réflexion pour m'adapter à ma nouvelle vie au Venezuela. De mon père, j'ai hérité des droits héréditaires au trône de France, c'est un héritage historique et culturel que j'estime très important, et cela entraîne des obligations que je dois remplir. Il est évident que dorénavant mon épouse Marie-Marguerite sera à mes côtés. C'est-à-dire qu'elle va jouer le rôle de princesse.

    Est-elle consciente de ce que cela représente ?

    Elle en est consciente, mais elle s'en rendra compte davantage au fur et à mesure de nos voyages et lorsqu'elle connaîtra mieux la culture française et les Français.

    Quand avez-vous décidé de reprendre votre activité en France ?

    Donner des dates précises ne dépend pas de moi. Tous les ans, il m'est présenté un programme d'activités officielles ; j'étudie moi-même si le projet est compatible avec mon agenda et il est mené à bien. Ce sera probablement en septembre ou en octobre, car en été la vie officielle marche au ralenti. Il se peut que je vienne en septembre.